Gourde Verre : industrie locale inépuisable !

Le verre a un avantage : il se produit localement et se recycle à l’infini. Même si la production des autres matériaux pour les gourdes comme l’inox ou l’alu tendent à arriver en Europe, l’industrie du verre tire son épingle du jeu notamment grâce à une prise de conscience écologique qui augmente.

Les gros pays producteurs de verre en Europe

Le verre se fabrique à côté de chez nous depuis des centaines d’années. La Rochère en est un exemple. Cette verrerie française a été fondée en 1475. Il faut donc peu de transport pour acheminer le verre jusque sur nos tables. Un avantage pour l’industrie du verre en Europe.

Allemagne et République Tchèque en tête de la production de gourde en verre

L’Allemagne est sans doute le leader incontesté dans la production de gourdes en verre en Europe. Les fabricants allemands se distinguent par une tradition industrielle solide et une expertise en verrerie.

Les entreprises qui fabriquent des gourdes et biberons en verre comme Emil die Flasche ou Lifefactory ont su innover pour rendre la gourde en verre simple et solide à utiliser. Ils ont notamment recouvert leur gourde d’une protection silicone ou polystyrène. Elles sont ainsi résistantes aux chocs et permettent d’allier un matériau sain à la contrainte nomade d’une gourde.

La république Tchèque a également une industrie du verre forte. Son avantage, ce sont ces salaires plus bas comparés au reste de l’Europe. Mais la qualité et les design soignés font des marques Tchèque comme Equa un leader en terme de jolies gourdes en verre sur le marché Européen. Voyez par vous même :

La France et l’Italie rivalise avec leur production

La France compte 5 grands fabricants de verre actuellement. Axé principalement sur l’art de la table, car c’est dans cette catégorie de produits que l’on retrouve le plus de verre, certains sont spécialisés dans les gourdes et biberons en verre. On se souvient de la gourde en verre de Camelbak qui était produite en France, mais a été arrêté par le fabricant il y a quelques années. Qwetch, designer français, fait fabriquer des gourdes en verre.

La prise de conscience écologique et de santé font de l’industrie du verre une industrie en vue en ce moment. Outre les gourdes, les contenants en verre pour conservation alimentaire ont faits leur grand retour ces dernières années. Le verre est plus sûr que le plastique pour conserver les aliments ou les réchauffer.

Nous mentionnons le verre, mais le verre est multiple. Il existe en effet différent types de verre, tel que le verre borosilicate, souvent utilisé pour la fabrication de gourdes ou encore le verre trempé. En France, pour être compétitif, les fabricants se spécialise souvent dans un ou deux types de verre, faiant ainsi des économies d’échelle sur les fabrications.

Le verre se recycle à l’infini

Le verre se réutilise. Il est lavable. Il peut-être retravaillé, comme le fait l’entreprise Q de Bouteilles, qui créer de jolis objets de déco à partir de bouteille en verre.

Il se recycle également à l’infini sans dégradation de ses propriétés, ce qui réduit les déchets et la consommation de ressources naturelles.

Ces deux avantages font que certains fabricants se sont spécialisés dans le recyclage du verre, comme Englass en Espagne ou Verallia en France. Ces fabricants refondent le verre pour lui donner une nouvelle forme à partir des verres que nous mettons dans les containers à verre. Voici un exemple de ce qui peut-être fait en verre recyclé, une bouteille en verre de 1,5 litre avec un bouchon étrier, en verre 100% recyclé.

Le verre : un matériau sain, mais énergivore

Le verre est un matériau sain car il est inerte, sans substances chimiques. Transparent pour la grande majorité, il se lave facilement. Le verre ne donne pas de goût au liquide qu’il contient.

L’industrie européenne de la gourde en verre fait face à plusieurs défis. Outre la concurrence des pays lointains où les coûts de production sont plus bas, l’industrie du verre doit faire face à une production énergivore. En effet, le verre a besoin d’être chauffé à au moins 1000°C pour être fondu et modelé. La facture d’électricité des fours s’en ressent donc fortement !

En conclusion, on voit que l’industrie du verre est en constante mutation du fait de l’évolution de nos vies, de nos mentalités. Mais, le verre reste un matériau sain et sûr qui a encore de longues années devant lui !